Top 47 des meilleures actions RSE en entreprise
Les actions RSE pour développer votre démarche RSE
Avant de plonger dans notre liste d’idées, il est essentiel de comprendre ce qu’est la démarche RSE et pourquoi elle revêt une telle importance dans le monde du travail.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) consiste à intégrer des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans les activités de votre entreprise.
Cette approche vise à créer de la valeur à long terme au sein de votre organisation, mais aussi à travers les acteurs et les parties prenantes de la société dans son ensemble.
Qu'est-ce que la démarche RSE ?
Pour une définition de la RSE, on peut dire qu’il s’agit d’adopter une vision globale de l’entreprise en tenant compte de l’impact de ses décisions et de ses activités sur l’humain, la société et l’environnement…
Découvrez également les différents salons et événements RSE incontournables pour les entreprises !
La démarche RSE repose sur cinq piliers fondamentaux ?
Teamupp vous explique :
1. La Qualité de Vie au Travail (QVT)
Une démarche RSE solide commence par la promotion de la qualité de vie au travail.
La QVT se réfère à l’environnement et aux conditions dans lesquelles les collaborateurs de votre entreprise accomplissent leurs tâches au quotidien.
Cela englobe divers aspects, tels que l’ergonomie, la charge de travail, les relations interpersonnelles, le bien-être mental et physique, la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, etc.
Pour un chef d’entreprise, investir dans la QVT est synonyme de :
- Productivité : Même si cela semble logique, des salariés satisfaits et en bonne santé sont plus productifs. Ils sont plus engagés, moins absents ou susceptibles de se mettre en arrêt, et réalisent leur travail de manière plus efficace. Le bien-être d’une entreprise commence par le bien-être de ses protagonistes.
- Rétention des talents : En améliorant la QVT, vous attirez et fidélisez des talents qualifiés, réduisant ainsi les coûts liés au recrutement, à la formation et à tout ce qui peut toucher au turnover de vos équipes.
- Une meilleure image de l’entreprise : Une bonne QVT renforce la réputation de votre entreprise, ce qui peut attirer davantage de clients, de partenaires commerciaux et peut-être même de collaborateurs brillants.
- Responsabilité sociale : Les entreprises qui investissent dans la QVT montrent leur engagement envers le bien-être de leurs employés, ce qui est de plus en plus important pour la société et les investisseurs.
- Législation : En France, il existe des réglementations liées à la Qualité de Vie au Travail. Le cadre juridique concernant la QVT est principalement défini dans le Code du Travail et dans diverses lois et décrets. On pense notamment aux Accord National Interprofessionnel (ANI 2020), à la Loi Rebsamen de 2015 et aux Ordonnances Macron de 2017 comme précurseurs, mais aussi la loi du 2 août 2021 pour renforcer la santé au travail.
Découvrez notre challenge RSE, ses challenges, ses quizz et ses concours pour une équipe dynamique et motivée.
2. Les Relations et Les Conditions de Travail
Les relations et les conditions de travail au sein de l’entreprise ont un impact direct sur la RSE et la QVT.
Pour aller dans le bon sens, vous pouvez favoriser une communication ouverte et transparente avec vos collaborateurs et encourager la diversité et l’inclusion au sein de votre équipe.
Vous pouvez également mettre en place des politiques anti-discrimination et vous assurer que vos salariés disposent de conditions de travail équitables.
3. Le Développement durable
L’un des aspects clés de la RSE est le développement durable.
De plus en plus présent dans les réflexions de l’environnement professionnel, le développement durable inclut la réduction de l’empreinte environnementale de l’entreprise, l’utilisation responsable des ressources et la promotion de pratiques commerciales durables.
Vous pouvez également envisager de mettre en place des initiatives plus simples, comme du recyclage ou de la réduction des déchets au sein de votre entreprise.
4. La Gouvernance
Une gouvernance d’entreprise inclusive, transparente et éthique est essentielle pour la RSE. Pour cultiver la transparence, vous pouvez utiliser la co-gestion par exemple, ou impliquer vos collaborateurs dans le processus de gouvernance et de décision.
5. L’aspect Socio-économiques
Les entreprises ont un rôle à jouer dans le développement socio-économique de leur communauté.
Vous connaissez les problématiques d’une minorité présentes dans votre région ou votre industrie ?
Pourquoi ne pas essayer de contribuer activement à l’amélioration de la vie locale ?
Vous pouvez soutenir des initiatives locales ou peut-être aider au développement économique de la région.
QVCT ≠ QVT : Depuis l’ANI 2020, on parle officiellement de QVCT (qualité de vie et des conditions de travail).
La QVT se concentrait surtout sur le bien-être, la santé et l’équilibre vie pro / vie perso.
La QVCT va plus loin : elle inclut aussi l’organisation concrète du travail, la charge de travail, la prévention des risques professionnels et le management de proximité.
Notre top 47 idées d'actions RSE
Teamupp vous propose 47 idées d’actions RSE à mettre en place dans votre entreprise.
Classées par catégorie, vous pouvez vous inspirer de nos exemples de RSE pour mettre en place un vrai plan d’action RSE qui répond aux problématiques de votre secteur !
1) Bien-être & cohésion
1. Déployer une application QVT pour des défis sportifs !
Objectif : Engager à grande échelle, y compris en hybride !
Coût : *
Les applications QVT permettent de créer une dynamique collective même à distance : challenges sportifs, quiz bien-être, contenus santé, classement par équipes.
Le côté ludique (challenges, classements, etc.) booste l’adhésion, mais attention à garder l’esprit bienveillant et non compétitif à l’excès.
Avec l’application de challenge sportif en entreprise Teamupp, vous mobilisez votre équipe grâce à un Team Building RSE connecté pour favoriser le bien-être et renforcer la cohésion au sein de l’entreprise.
Chaque jour, de nouveaux défis sont proposés, contactez-nous ou demandez une démo pour découvrir nos solutions sur-mesure.
Conseil : Proposez un test de quelques semaines, suivez l’engagement via un tableau de bord, et organisez un retour d’expérience !
2. Mettre en place des horaires flexibles
Objectif : Mieux concilier vie pro/perso sans perdre en efficacité.
Coût : *
La flexibilité horaire reste une des attentes majeures des collaborateurs.
En proposant des plages fixes (par exemple 10h–16h) et une marge de liberté autour, vous permettez aux collaborateurs d’adapter leur journée aux contraintes personnelles (trajets, enfants, rendez-vous).
L’important est d’accompagner cette liberté d’outils simples : compteur d’heures transparent, procédure rapide pour déclarer une absence courte sur Teams/Slack, et indicateurs de suivi (ponctualité, respect des deadlines, turnover).
C’est prouvé, une flexibilité encadrée améliore à la fois la satisfaction et la productivité.
Conseil : lancez un pilote sur 3 mois dans un service volontaire, puis ajustez avant un déploiement global.
3. Développer le télétravail partiel ou hybride
Objectif : Réduire les trajets, gagner en concentration.
Coût : **
Avec environ 20% des Français qui travaillent depuis chez eux 1 jour sur 5, le télétravail partiel (1 à 3 jours/semaine) s’impose comme un standard pour attirer et fidéliser :
Mise à disposition d’équipements ergonomiques (siège, écran, casque), rédaction d’une charte claire de communication (horaires de disponibilité, canaux prioritaires, délais de réponse), il doit rester bien encadré par la direction.
La clé est de maintenir un équilibre ? Assez de présence pour conserver le collectif, assez de distance pour bénéficier du calme et de la flexibilité. Mesurez la satisfaction avec des enquêtes trimestrielles et suivez l’évolution de la productivité.
4. Créer des espaces de détente
Objectif : Réduire la charge mentale et favoriser les échanges informels.
Coût : ** à ***
Dans le monde du travail d’aujourd’hui, un coin détente n’est plus un luxe…
Installez des fauteuils confortables, une lumière douce, des plantes pour oxygéner l’air, et pourquoi pas une micro-salle de sieste (attention, 20 min max !).
Ces espaces sont aussi de formidables catalyseurs de créativité et de cohésion informelle. Pour éviter les dérives, posez des règles simples : pas de réunions, durée limitée d’utilisation, respect du calme. Vous verrez que même 15 minutes passées dans cet environnement font des merveilles pour la concentration et la bonne humeur.
Conseil : Proposez des boissons chaudes sans caféine dans vos espaces de détente pour prévenir l’abus de café et réduire le stress.
5. Proposer des massages assis
Objectif : Relâcher les tensions, prévenir les TMS, booster la vigilance !
Coût : **
Un massage assis dure 15 minutes et ne nécessite qu’un petit espace calme. L’investissement est modéré, mais l’impact est énorme sur la récupération musculaire, la réduction du stress et la prévention des troubles musculo-squelettiques.
Teamupp est en partenariat avec des masseurs professionnels dans toute la France pour organiser des massages assis en entreprise.
Pendant une journée, vos collaborateurs se font masser chacun leur tour. Vous n’avez rien à organiser, le masseur amène tout ce qu’il faut en termes d’équipements.
Découvrez notre prestation de massage en entreprise et ses tarifs.
Conseil : Construisez un rituel d’entreprise en faisant venir un masseur professionnel une fois par mois.
6. Offrir un service de conciergerie
Objectif : Rendre du temps utile aux collaborateurs.
Coût : ***
Pressing, cordonnerie, paniers de courses ou encore réparation de smartphones : bien que coûteux, un service de conciergerie sur site fait gagner du temps précieux aux collaborateurs !
Concrètement, installez un casier consigne ou un point de retrait et proposez un pilote de 3 mois sur les sites à forte densité.
Les collaborateurs plébiscitent ce type d’initiative qui leur permet de se libérer des contraintes logistiques et de consacrer davantage d’énergie à leur travail et à leur vie perso.
7. Organiser des ateliers de gestion du stress
Objectif : Transmettre des techniques réutilisables.
Coût : * à *** selon les intervenants
Les ateliers de gestion du stress apportent des outils concrets : respiration, cohérence cardiaque, hygiène mentale et bien plus encore !
Une session de 1h30 suffit pour sensibiliser, avec des formats “express” de 20 minutes entre deux réunions. Ces ateliers participent à réduire le risque de burn-out et donnent un sentiment de reconnaissance fort.
8. Créer un programme de mentorat interne
Objectif : Accélérer les montées en compétences et la circulation des savoirs, renforcer la cohésion
Coût : *
Mettre en relation des collaborateurs expérimentés et des plus jeunes, c’est investir dans le capital humain.
Le mentorat interne renforce la transmission de savoirs stratégiques, améliore la rétention et booste la motivation. Organisez des binômes, fixez des objectifs trimestriels et proposez une grille de suivi. Variante intéressante : le mentorat intergénérationnel, qui favorise la compréhension mutuelle et valorise les experts seniors.
Conseil : Formalisez le dispositif avec un temps dédié dans les agendas et une reconnaissance officielle (par exemple, valorisation dans les entretiens annuels ou dans la communication interne). Cela donne du poids au programme et garantit sa pérennité.
9. Améliorer l’ergonomie des postes (avec un ergonome)
Objectif : Réduire TMS et micro-douleurs chroniques.
Coût : **
Une posture mal adaptée coûte cher en arrêts maladie et en perte de performance.
Un ergonome peut réaliser un audit express de chaque poste en 30 minutes : hauteur d’écran, réglage du siège, distance de frappe. Ajoutez des rappels de repos visuel (20-20-20) et des accessoires adaptés (supports, repose-pieds). Évidemment, priorisez les métiers très sédentaires.
L’investissement est vite amorti par une baisse des douleurs chroniques et une meilleure concentration.
Conseil : Proposez un test de quelques semaines, suivez l’engagement via un tableau de bord, et organisez un retour d’expérience !
10. Proposer des ateliers nutrition
Objectif : Garder de l’énergie sans “coup de barre” de 14h.
Coût : *
Saviez-vous qu’un nerf relie l’estomac au cerveau en ligne directe ? Et oui, la nutrition impacte directement la performance et l’humeur de vos collaborateurs.
Organisez des ateliers pratiques : batch-cooking, lecture d’étiquettes, menus cantine optimisés, zéro déchet, etc.
Distribuez aussi des fruits de saison, des recettes de snacks salés pour éviter les pics de glucose (et la fatigue qui va avec !) et rappeler l’importance de boire au moins 2L d’eau par jour.
Les retours des salariés sont immédiats : plus d’énergie, moins de fatigue post-déjeuner. Suivez l’évolution par de courts sondages “vitalité” pour ajuster les formats.
11. Aménager des espaces verts
Objectif : Détente, lien social, ancrage local.
Coût : ***
Créer un espace vert collaboratif, c’est offrir aux salariés un lieu de respiration et de lien social.
Installez des bacs partagés si vous voulez y ajouter quelques légumes ou fleurs et confiez la gestion à de petites communautés de volontaires. Si besoin, organisez des ateliers saisonniers (plantation, désherbage, etc.) ou des réunions en extérieur.
2) Relations sociales & management
12. Mettre en place un indicateur égalité professionnelle, publié et commenté
Objectif : Garantir transparence et équité.
Coût : *
Au-delà de l’obligation légale pour les entreprises de plus de 50 collaborateurs, publier l’indicateur égalité femmes-hommes est un grand pas dans votre RSE.
Expliquez les résultats, commentez les progrès réalisés et fixez un plan d’action pour les points faibles (écarts de rémunération, promotions, accès à la formation).
Cette transparence renforce la confiance interne et l’image externe.
Point légal sur l’indicateur d’égalité professionnelle
En France, l’index égalité professionnelle femmes-hommes est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 collaborateurs. Il doit être calculé et publié chaque année avant le 1er mars, puis transmis à l’administration via Egapro.
Une note inférieure à 75/100 impose un plan correctif sous 3 ans, sous peine d’une sanction pouvant aller jusqu’à 1 % de la masse salariale.
Les entreprises de moins de 50 collaborateurs ne sont pas concernées, mais mettre en place des indicateurs volontaires peut renforcer leur attractivité et anticiper les obligations futures.
13. Financer des formations soft skills
Objectif : Fluidifier la collaboration.
Coût : ** à ***
Aujourd’hui, nous savons que les compétences relationnelles sont aussi stratégiques que les compétences techniques.
Former les collaborateurs à la communication non violente, au feedback constructif, au time-blocking ou encore au leadership de proximité permet d’améliorer la fluidité du travail collectif. Résultat ? Des équipes plus à l’aise dans la coopération, une baisse des tensions et une meilleure efficacité collective.
Conseil : Favorisez des formats courts, très pratiques, avec mises en situation et cas concrets issus du quotidien de l’entreprise.
14. Créer des réseaux internes de collaborateurs
Objectif : Créer des espaces d’expression et de soutien, sans discriminations.
Coût : *
Les réseaux internes favorisent l’inclusion et la reconnaissance des diversités.
Ils peuvent concerner l’égalité femmes-hommes, le handicap, les jeunes talents, les seniors, la communauté LGBTQIA+ et tous ceux qui finalement en ressentent le besoin.
L’entreprise fournit un cadre (charte, budget d’animation, relais managérial), mais laisse aux membres l’initiative des activités (témoignages, mentorat, événements). Vous nourrissez une culture plus inclusive et un sentiment d’appartenance renforcé.
15. Encadrer des déconnexions numériques
Objectif : Protéger l’attention et le repos, réduire le stress
Coût : *
La surcharge numérique est devenue un vrai risque psychosocial.
Encadrer la déconnexion, c’est protéger à la fois la santé de vos collaborateurs et la performance de votre entreprise.
Concrètement : instaurez des journées sans réunion, bannissez l’envoi de mails après 19h et bloquez des créneaux “focus time” dans les agendas.
Ces règles simples favorisent une meilleure concentration et un vrai repos hors temps de travail. Mesurez régulièrement la qualité perçue de ces temps protégés grâce à des sondages éclair.
Conseil : pour que la déconnexion ne reste pas une règle “sur le papier”, engagez aussi vos managers à montrer l’exemple. Rien de plus contre-productif qu’un cadre qui envoie des mails à minuit…
16. Former les collaborateurs à reconnaître les biais et au management inclusif
Objectif : Faire évoluer les pratiques managériales.
Coût : ** à ***
Les biais inconscients influencent les décisions de recrutement, d’évaluation ou de promotion.
Proposez des formations ciblées pour les managers : décryptage des biais, études de cas, mises en situation.
Ajoutez un module sur le management inclusif (écoute active, diversité des parcours, équité dans la charge de travail). En plus de fluidifier les différentes communications, ces formations améliorent l’équité perçue et la performance collective.
17. Cultiver un système de reconnaissance simple et fréquent
Objectif : Renforcer motivation et appartenance.
Coût : *
La reconnaissance n’a pas besoin d’être coûteuse ou « m’as-tu-vu » pour être efficace.
Créez un espace de remerciements sur l’intranet, distribuez de petites attentions symboliques (livres, formations, séances de mentoring), etc.
L’essentiel est la régularité et la sincérité. Quand les collaborateurs sentent que leurs efforts sont vus et valorisés, l’engagement grimpe naturellement.
Bonus : Intégrez un canal de reconnaissance spontanée sur WhatsApp, Teams ou Slack pour encourager le feedback positif en temps réel.
18. Organiser des petits-déjeuners et/ou afterworks réguliers
Objectif : Créer des liens hors réunions.
Coût : * à **
Simples et délicieux, ces moments conviviaux sont des catalyseurs de cohésion. Organisez-les une fois par mois, en alternant petits-déjeuners et afterworks.
Vous voulez aller plus loin ? Donnez-leur un thème : retour de mission, “show & tell” d’un projet, partage d’astuces métiers.
Le budget reste léger (quelques viennoiseries, boissons, ou un lieu convivial) et l’impact est fort. En distanciel, proposez des visios informelles plus courtes, mais régulières pour maintenir le lien.
19. Monter un comité bien-être représentatif
Objectif : Co-construire et prioriser.
Coût : *
Mettre en place un comité bien-être et donner la parole aux collaborateurs!
Constituez-le avec un représentant par service, un membre RH et un membre HSE, par exemple.
Ce comité construit une feuille de route trimestrielle, propose des priorités et dispose d’un budget dédié. Pour rester connecté au terrain, appuyez-vous sur des sondages flash réguliers. Ainsi, vous proposez des actions mieux ciblées et récoltez une meilleure adhésion.. Tout ça car les initiatives viennent directement des équipes.
20. Valoriser les réussites internes
Objectif : donner de la visibilité aux bonnes pratiques.
Coût : *
La fierté interne est un formidable levier d’engagement. Publiez chaque mois une newsletter “Inside” mettant en avant trois initiatives réussies, avec formats courts et visuels dynamiques
Mettre en lumière les réussites internes favorise le partage de bonnes pratiques et renforce la marque employeur en externe.
Conseil : privilégiez des formats courts et impactants, comme une vidéo de 2 minutes où les équipes racontent elles-mêmes leur projet et ce qu’il a changé. Ce type de capsule est facile à diffuser en réunion plénière, sur l’intranet ou même sur les écrans d’accueil, et renforce le sentiment de fierté collective.
3) Développement durable & environnement
21. Tendre de plus en plus vers la sobriété énergétique
Objectif : Réduire coûts et empreinte carbone.
Coût : * à *** selon les actions mises en place
La sobriété énergétique, c’est la base d’une démarche responsable et rentable. Remplacez l’éclairage classique par des LED, installez des capteurs de présence dans les couloirs et salles de réunion, paramétrez des consignes simples pour le chauffage et la climatisation.
Automatisez l’extinction des équipements hors horaires de travail. Suivez la consommation mensuelle par site pour identifier les progrès… et les anomalies. C’est une action à ROI rapide : économies budgétaires immédiates et empreinte carbone réduite.
Parmi les actions concrètes faciles à mettre en œuvre, on peut citer :
- Paramétrer une température maximale en hiver (19 °C) et minimale en été (26 °C).
- Mettre en veille automatique les postes informatiques après 10 minutes d’inactivité.
- Installer des multiprises coupe-veille pour éviter la consommation fantôme.
- Former les équipes aux écogestes (éteindre la lumière, fermer les volets, etc.).
- Suivre et comparer les consommations par bâtiment pour détecter les dérives.
22. Utiliser des énergies vertes (lorsque c’est possible !)
Objectif : Décarboner à la source.
Coût : ***
Passer aux énergies renouvelables, c’est un investissement stratégique !
Contractez un PPA (Power Purchase Agreement) d’électricité verte avec un fournisseur certifié, ou installez des panneaux solaires sur les toits et ombrières de parking.
Complétez avec des bornes de recharge mutualisées pour véhicules électriques, valorisées en interne et auprès de vos clients. C’est un message puissant et symbolique en termes d’image et un vrai levier pour atteindre vos objectifs bas carbone.
23. Améliorer la gestion des déchets
Objectif : Passer du tri subi au tri facile !
Coût : *
La gestion des déchets en entreprise doit être simple, visible et intuitive. Plus c’est clair, plus c’est adopté.
Voici quelques leviers concrets :
- Installer un tri sélectif efficace : bacs aux codes couleurs et pictogrammes, placés dans les bureaux, salles de repos et zones communes.
- Réduire les déchets à la source : remplacer progressivement les plastiques à usage unique par des alternatives durables (gobelets réutilisables, couverts non jetables).
- Organiser des ateliers de sensibilisation : former vos équipes aux éco-gestes, au tri et au recyclage.
- Nommer des ambassadeurs de tri : un relais par service pour accompagner et encourager les bonnes pratiques.
- Choisir des prestataires responsables : privilégier ceux qui valorisent et recyclent les déchets.
- Mettre en place un compost pour les bio-déchets sur site.
Mesurez régulièrement vos résultats (taux de tri effectif, volume de déchets évités, économies générées) pour garder vos équipes motivées.
Bonus : proposez un challenge inter-équipes avec suivi de la quantité triée pour créer une dynamique collective et ludique.
24. Investir dans des bouteilles réutilisables et fontaines
Objectif : Combattre le jetable.
Coût : **
Fini les gobelets en plastique et les bouteilles à usage unique… Distribuez à chaque collaborateur une gourde brandée aux couleurs de l’entreprise et installez des stations d’eau filtrée.
Affichez l’impact évité (nombre de bouteilles plastiques économisées) pour rendre la démarche visible. Cette action combine écologie, fierté d’appartenance et économies logistiques.
25. Potager d’entreprise et ruches
Objectif : Biodiversité, circuit court et lien social.
Coût : **
Les fruits, légumes et miel récoltés peuvent alimenter des événements conviviaux ou être redistribués solidairement.
Complétez avec des ateliers biodiversité pour sensibiliser tout le monde. Au-delà du geste écologique, c’est un formidable levier de cohésion interne et un symbole d’ancrage territorial.
Conseil : N’oubliez pas de partager les photos de vos actions et de vos récoltes (et de vos repas !) sur vos réseaux sociaux et vos canaux de communication internes.
26. Créer un plan de mobilité durable
Objectif : Décarboner les trajets.
Coût : **
Les déplacements domicile/travail représentent souvent la première source d’émissions carbone d’une entreprise.
Élaborez un plan de mobilité durable : forfait mobilité durable (FMD), parkings vélos sécurisés, douches pour les cyclistes, cartographie des transports en commun, et organisation du covoiturage via une plateforme simple.
Résultat ? Moins d’émissions, moins de stress lié aux trajets, et une meilleure attractivité RH !
Conseil : Commencez par un diagnostic précis des trajets domicile-travail de vos collaborateurs (enquête interne ou outil de cartographie). Cela permet de cibler les zones mal desservies, de prioriser les actions (parkings vélos, navettes, covoiturage) et d’identifier rapidement les “quick wins” à faible coût.
27. Inciter vos collaborateurs à adopter le vélo
Objectif : Rendre le vélo “par défaut”.
Coût : **à ***
Dans la même lignée facilitez l’usage du vélo au quotidien : prime pour l’achat d’un vélo électrique, mise à disposition d’une flotte partagée (VAE ou vélos pliants), et ateliers de réparation trimestriels.
Ces initiatives rendent la pratique durable et accessible à tous.
Petit plus : communiquez sur les kilomètres parcourus à vélo par vos équipes pour créer une dynamique collective.
28. Organiser une formation éco-conduite
Objectif : Réduire consommation et incidents.
Coût : ***
Les collaborateurs qui utilisent des véhicules professionnels peuvent réduire jusqu’à 15 % leur consommation grâce à l’éco-conduite.
Proposez des modules courts (2h) couplés à des boîtiers télématiques pour suivre les progrès. Organisez un concours interne autour de l’“éco-score” pour rendre la démarche ludique.
Au final : moins de carburant, moins d’accidents, une conduite plus apaisée et moins de stress pour vos équipes mobiles.
29. Favoriser les circuits courts dans votre restauration d’entreprise
Objectif : Mieux manger, s’ancrer dans la communauté locale, favoriser une économie plus durable.
Coût : ** à ***
La restauration collective est un levier puissant pour une entreprise.
Travaillez avec les producteurs locaux et les maraîchers autour de vous, introduisez des menus végétariens attractifs pour donner des idées gourmandes et luttez contre le gaspillage en introduisant de nouveaux concepts : affichage des pertes, don des surplus aux associations, etc.
C’est bénéfique pour l’environnement, la santé des collaborateurs et l’image de l’entreprise.
Conseil : Vous pouvez également proposer de créer un point de collecte de panier bio en lien avec une exploitation agricole qui partage vos valeurs.
30. Organiser des journées de sensibilisation écolo
Objectif : Passer de la prise de conscience à l’action.
Coût : * à ***
Les ateliers de sensibilisation permettent d’ancrer les bonnes pratiques. Proposez une Fresque du Climat, des ateliers zéro déchet, ou des conférences inspirantes sur l’impact carbone. L’important est de transformer la sensibilisation en petits engagements concrets (ex : “je réduis mes mails stockés”, “je viens en vélo 1 jour/semaine”).
Affichez ces engagements pour créer une dynamique collective et durable et inspirer les collaborateurs réticents…
4) Gouvernance et éthique
31. Promouvoir la diversité dans votre conseil d’administration
Objectif : Prendre des décisions plus robustes et plus inclusive
Coût : **
Un conseil d’administration diversifié (genre, âge, parcours, culture) améliore la qualité des décisions et la performance à long terme.
Fixez des objectifs clairs de diversité, introduisez des règles de rotation pour éviter l’entre-soi, et formez les administrateurs aux biais cognitifs.
Publiez chaque année un reporting transparent sur la composition du conseil et les progrès réalisés. Cette ouverture inspire confiance aux investisseurs, aux collaborateurs et aux parties prenantes externes.
32. Co-construire une charte éthique avec les collaborateurs
Objectif : Favoriser une appropriation réelle.
Coût : *
Une charte éthique n’a d’impact que si elle est comprise et portée par l’ensemble des collaborateurs. Plutôt que de l’imposer de façon descendante, impliquez vos équipes dans sa création via des ateliers participatifs. Chaque service peut ainsi partager ses enjeux spécifiques et identifier les dilemmes éthiques qu’il rencontre au quotidien.
Pour faciliter l’appropriation, illustrez les principes de la charte par des exemples concrets :
- Pour les commerciaux : gestion transparente des cadeaux clients.
- Pour les achats : sélection de fournisseurs responsables et lutte contre la corruption.
- Pour les RH : respect de la confidentialité et équité dans les recrutements.
Une fois rédigée, testez la compréhension à l’aide de quiz courts ou de mises en situation, puis proposez une signature annuelle pour réaffirmer l’engagement de chacun.
Conseil : prévoyez un module de formation en e-learning ou une courte vidéo explicative pour accompagner le lancement de la charte. Ces supports pédagogiques rendent le document plus vivant et facilitent son adoption, en particulier pour les nouvelles recrues.
33. Intégrer vos critères RSE dans les achats fournisseurs
Objectif : Trier et faire progresser l’écosystème.
Coût : *
Intégrer des critères RSE dans vos appels d’offres et vos contrats avec vos fournisseurs permet d’orienter votre écosystème vers plus de responsabilités.
Attribuez une pondération significative au score RSE de vos partenaires, insérez des clauses d’amélioration continue, et prévoyez des audits ponctuels.
Conseil : Au lieu d’exclure immédiatement les fournisseurs moins matures, accompagnez-les dans leur progression. Vous créez ainsi une dynamique vertueuse qui dépasse les murs de l’entreprise.
34. Donner accès à votre rapport RSE annuel
Objectif : transparence et crédibilité.
Coût : **
À l’instar des grandes marques engagées dans la RSE comme Patagonia, Décathlon ou encore Microsoft, soyez transparent sur votre rapport RSE.
En effet, il n’a de valeur que s’il est lisible et compréhensible par tous ! Présentez vos indicateurs clés, vos trajectoires (ex. neutralité carbone 2030) et des cas concrets illustrant vos actions.
Proposez une version web et peut-être une synthèse de 2 pages facile à partager. La transparence régulière rassure les partenaires financiers, valorise la marque employeur et permet aux collaborateurs de mesurer l’impact de leurs efforts.
D’après une enquête de CCI France réalisée début 2024 auprès de 1 005 personnes, 74 % des Français déclarent recommander une entreprise engagée en RSE, et 68 % consommeraient davantage ses produits ou services.
Même face à des prix potentiellement plus élevés, un tiers des personnes interrogées seraient prêts à payer plus pour une entreprise active en matière de RSE.
Source : Enquête exclusive CCI France : ce que les Français pensent et attendent des entreprises en 2024
5) Engagement socio-économique
35. Pratiquer le recrutement inclusif (CV anonymes, partenariats avec associations d’insertion)
Objectif : Ouvrir l’accès à l’emploi à tous les talents.
Coût : *
Mettre en place un recrutement inclusif, c’est garantir que chaque candidature soit évaluée sur les compétences, et non sur des critères discriminants.
Expérimentez le CV anonyme, travaillez avec des associations spécialisées dans l’insertion (personnes handicapées, jeunes sans diplôme, réfugiés, seniors).
Formez les recruteurs et managers au respect de la diversité. L’impact est double : un vivier de talents élargi et une crédibilité renforcée sur vos engagements sociaux.
36. Soutenir les associations locales
Objectif : Ancrage territorial authentique.
Coût : * à *** selon le soutien
Un engagement local visible renforce la crédibilité et la proximité.
Cela peut passer par des dons financiers ciblés, le parrainage d’événements culturels ou sportifs, ou encore le partage de ressources logistiques (salles, matériels).
La transparence est essentielle : communiquez les montants et les actions concrètes pour montrer un ancrage sincère et durable. Les associations locales deviennent alors de vrais partenaires du territoire.
37. Reboisement et nettoyages citoyens
Objectif : Contribuer concrètement à l’environnement.
Coût : *
Organisez des journées de reboisement ou de ramassage de déchets, pourquoi pas en impliquant aussi les familles de vos collaborateurs.
Comptabilisez les arbres plantés ou les kg de déchets collectés pour donner de la visibilité aux résultats. Ces actions terrain marquent les esprits, renforcent la cohésion et offrent un impact écologique immédiat et mesurable.
Conseil : N’oubliez pas de partager toutes ces belles images sur vos réseaux sociaux !
38. Créer des partenariats avec écoles et universités
Objectif : Pipeline de talents et égalité des chances.
Coût : *
Tissez des liens solides avec les établissements d’enseignement dans votre région.
Proposez des stages, des alternances, des interventions en cours, du coaching CV ou encore participer à des jurys de projets étudiants.
C’est un levier double : sécuriser vos recrutements futurs et donner de vraies opportunités à des jeunes parfois éloignés du monde de l’entreprise.
39. Aménager des postes de travail pour le handicap
Objectif : Permettre à chacun de travailler dans de bonnes conditions.
Coût : ** à ***
Un poste de travail adapté est essentiel pour l’inclusion durable des personnes en situation de handicap. Cela peut aller de l’équipement ergonomique spécifique (siège, écran, logiciels de dictée vocale) à l’aménagement des horaires. Faites appel à un ergonome ou à l’Agefiph pour co-financer les solutions. Communiquez aussi sur ces démarches pour normaliser le sujet et encourager les demandes.
40. Donner la priorité à l’emploi local
Objectif : Dynamiser l’écosystème et réduire les trajets.
Coût : *
Recruter localement permet à la fois de réduire les émissions liées aux trajets et de renforcer le tissu économique du territoire.
Vous recherchez un nouveau talent ? Organisez des job-datings avec France Travail ou les associations locales, et privilégiez les partenariats avec les acteurs de l’insertion.
Vous montrez ainsi un engagement fort envers l’écosystème dans lequel vous évoluez.
41. Reverser une part de vos bénéfices à une cause
Objectif : Rendre l’engagement lisible pour les clients.
Coût : * à *** selon le pourcentage choisi.
Affectez un pourcentage clair de vos ventes à une cause qui vous tient particulièrement à cœur ou avec un rapport concret et direct avec votre industrie.
Affichez cette contribution sur les factures, et rendez le compteur public (site web, réseaux, campagnes, etc.).
Publiez un bilan annuel de l’impact généré. C’est une démarche lisible, valorisante pour la marque, et engageante pour les clients qui deviennent indirectement contributeurs.
42. Créer des collectes solidaires et dons aux associations
Objectif : Mobiliser facilement et rapidement.
Coût : *
Organiser des collectes de vêtements, jouets, denrées alimentaires ou fournitures scolaires est simple et très mobilisateur.
Mettez en place des points de dépôt clairs, assurez la logistique avec une association partenaire, et communiquez les résultats (kg collectés, familles aidées). Ces initiatives ponctuelles créent un sentiment de fierté collective et un lien concret avec les causes soutenues.
Conseil : pour maximiser l’impact, associez vos collaborateurs au choix de l’association bénéficiaire et partagez des témoignages concrets (photos, retours des familles ou des bénévoles). Ce petit supplément d’humanité donne du sens à la collecte et renforce l’adhésion pour les prochaines éditions.
6) Innovation sociale et numérique
43. Organiser un Hackathon RSE interne
Objectif : Générer des solutions maison.
Coût : **
Un hackathon, contraction de hack et marathon, est un événement collaboratif et intensif où des équipes pluridisciplinaires se réunissent pendant 24 à 48 heures pour imaginer, concevoir et prototyper rapidement des solutions innovantes autour d’un thème donné.
Appliqué à la RSE, c’est un excellent levier pour mobiliser les collaborateurs sur des sujets concrets, comme la mobilité durable, la réduction des déchets ou l’inclusion.
Concrètement, constituez des équipes mixtes (métier, âge, niveau hiérarchique), proposez-leur un accompagnement par des mentors internes ou externes, et organisez un pitch final devant un jury composé de managers et de parties prenantes.
Et ensuite ? L’entreprise peut ensuite financer un test des 2 ou 3 meilleures idées pour passer de l’idée au prototype.
Résultat : un bouillonnement créatif, une forte cohésion interne et souvent des solutions pragmatiques prêtes à être déployées.
44. Budget participatif RSE
Objectif : financer les meilleures idées du terrain.
Coût : **
Le budget participatif permet d’impliquer directement les collaborateurs dans la stratégie RSE. Chaque année, allouez une enveloppe dédiée.
Les collaborateurs déposent leurs projets, puis votent pour leurs favoris. Les initiatives gagnantes sont financées et leur suivi est communiqué publiquement. Cette approche crée une gouvernance partagée et renforce la crédibilité des démarches RSE, car elles viennent du terrain.
45. Boîte à idées RSE digitale
Objectif : Capter l’intelligence collective.
Coût : *
La boîte à idées 2.0 valorise la créativité des collaborateurs et les engage dans votre politique écologique !
Déployez une plateforme interne où chacun peut proposer, voter et commenter des initiatives RSE. Attribuez des labels clairs (“à l’étude”, “déployé”) et récompensez chaque trimestre les meilleures contributions.
Vous favorisez l’engagement et assurez un flux constant d’idées fraîches issues du terrain.
Conseil : pour éviter que la boîte à idées ne s’essouffle, animez-la régulièrement avec des thèmes précis (mobilité douce, zéro déchet, égalité pro). Cela canalise la créativité, facilite la comparaison des propositions et permet de transformer plus vite les meilleures idées en actions concrètes.
46. Newsletter ou appli RSE
Objectif : Donner du rythme et de la visibilité.
Coût : *
La newsletter RSE est un excellent outil pour créer un rendez-vous régulier avec vos équipes. Chaque mois, partagez des chiffres-clés (réductions d’énergie, taux de recyclage, kilomètres parcourus en mobilité douce), des portraits d’ambassadeurs internes qui incarnent vos actions, ainsi qu’un “geste du mois” simple à adopter.
Ce format court et dynamique maintient l’attention, valorise les réussites collectives et individuelles, et installe une véritable culture de l’engagement. En mettant en avant des résultats tangibles, la newsletter devient bien plus qu’un support d’information : un levier de fierté et de mobilisation continue.
Conseil : variez les formats (infographies, mini-interviews, quiz rapides, format vidéo, etc.) pour rendre la lecture attractive et susciter la participation.
47. Challenge interentreprises
Objectif : Stimuler l’émulation externe et renforcer la fierté d’équipe.
Coût : **
Un challenge interentreprises permet de sortir du cadre interne et de comparer ses progrès avec ses pairs.
Thématiques possibles : mobilité douce, sobriété énergétique, dons solidaires. Classez les résultats par taille d’entreprise pour plus d’équité, et remettez des trophées responsables.
Cette émulation saine renforce la cohésion interne, tout en améliorant l’image externe de l’entreprise.
Mettre en place un plan d'action RSE
Pour créer votre plan d’action RSE, il y a quelques étapes simples à respecter. Maintenant que vous avez une liste complète d’idées d’animations RSE, il est temps d’élaborer votre plan RSE en 6 étapes faciles :
- Évaluation initiale : Commencez par évaluer l’état actuel de votre entreprise en matière de RSE.
Identifiez les domaines où des améliorations sont nécessaires et surtout, investissez vos collaborateurs. - Fixation d’objectifs : Définissez des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et temporels (SMART) pour chaque action RSE que vous souhaitez mettre en place.
- Élaboration d’un plan d’action : Créez un plan d’action détaillé pour chaque idée RSE que vous avez retenue. Spécifiez les responsabilités, les délais et les ressources nécessaires.
- Mise en œuvre : Mettez en place les actions RSE conformément à votre plan. Assurez-vous que tous les employés sont informés et impliqués dans la démarche.
- Suivi et évaluation : Surveillez régulièrement les progrès et les résultats de vos actions RSE. Ajustez votre plan si nécessaire.
- Communication : Informez vos parties prenantes, y compris vos employés, vos clients et le public, des avancées de votre entreprise en matière de RSE.
Notre FAQ RSE
1. Index égalité femmes-hommes : qui est concerné, quand publier, que risque-t-on ?
Toutes les entreprises de plus de 50 collaborateurs doivent calculer et publier leur index égalité femmes-hommes chaque année avant le 1er mars. La note globale doit être rendue visible sur le site de l’entreprise et transmise via la plateforme dédiée.
En cas d’absence de publication ou de plan d’action correctif, l’entreprise s’expose à une sanction financière pouvant atteindre 1 % de la masse salariale.
2. QVT, QVCT… quelle appellation employer en 2025 ?
Depuis l’accord national interprofessionnel de 2020, on ne parle plus de simple QVT mais de QVCT, la qualité de vie et des conditions de travail. Cette évolution souligne que le bien-être doit s’accompagner d’une réflexion sur l’organisation concrète du travail, la charge et la prévention des risques.
3. Forfait mobilités durables : quels plafonds et quel cumul avec les transports ?
En 2025, le forfait mobilités durables est exonéré d’impôt et de cotisations sociales jusqu’à 600 € par an et par collaborateur. Ce plafond peut être porté à 900 € lorsqu’il est cumulé avec un abonnement de transport en commun. Au-delà de ces montants, la part supplémentaire est soumise à charges.
4. Tri des déchets : quelles obligations minimales en 2025 ?
Depuis le 1er janvier 2024, tous les professionnels doivent trier leurs biodéchets à la source, quelle que soit la quantité produite. Par ailleurs, la loi AGEC impose de réduire de 20 % les emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025, avec au moins la moitié de l’effort réalisé grâce au réemploi ou à la réutilisation.
5. Droit à la déconnexion : obligation, preuve et sanctions ?
Les entreprises doivent négocier sur la QVCT et inclure le droit à la déconnexion, par exemple en fixant des plages horaires ou en encadrant l’usage des mails hors temps de travail. Il n’existe pas de sanction spécifique pour non-respect de la déconnexion, mais l’absence de négociation expose l’employeur à des sanctions prévues par le Code du travail.
6. Plastiques à usage unique : quelles cibles pour 2025 ?
L’objectif fixé par la loi AGEC est de réduire de 20 % les emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025, dont au moins 10 % par réemploi ou réutilisation. À plus long terme, la France vise la fin totale des emballages plastiques jetables en 2040.
7. Power Purchase Agreement (PPA) : qu’est-ce que c’est et à quoi sert-il ?
Un Power Purchase Agreement (PPA) est un contrat de long terme par lequel une entreprise achète directement de l’électricité renouvelable à un producteur. Cela permet de sécuriser un prix, de financer de nouveaux moyens de production et de réduire son empreinte carbone (Scope 2).
8. Sensibilisation climat : quels formats choisir pour des résultats concrets ?
Les ateliers les plus utilisés sont la Fresque du Climat, les Ateliers 2 Tonnes, le Zéro Déchet ou encore le Numérique Responsable. Pour transformer la sensibilisation en action, il est conseillé de conclure chaque session par trois engagements concrets, attribués à un responsable et assortis d’une échéance.
9. Comment intégrer le FMD et la déconnexion dans une politique QVCT ?
Une politique QVCT efficace peut inclure le forfait mobilités durables en rappelant les plafonds fiscaux et les modes de transport couverts, ainsi que le droit à la déconnexion via des règles claires d’usage des outils numériques. L’ensemble doit être suivi par des indicateurs précis et régulièrement mis à jour.