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La qualité de vie au travail est devenue un impératif croissant. Exercer son activité dans de bonnes conditions physiques et psychologiques a un effet positif sur la santé. Ou devrait-on plutôt voir le verre à moitié vide ? Des installations mal pensées, une certaine violence morale ont des répercussions délétères, causant des affections reconnues aujourd’hui comme maladies professionnelles.

Nous allons vous expliquer pourquoi il est si important d’améliorer les conditions de travail de vos collaborateurs et les aider à adopter la bonne position ergonomique au bureau.

Pourquoi l’ergonomie au bureau c’est important ?

Les troubles musculosquelettiques (TMS), vous connaissez ? Ces affections qui touchent les articulations, les muscles et les tendons sont de plus en plus répandues. Syndrome du canal carpien, douleurs à l’épaule, au coude, lombalgies… En 2019, 45 000 cas de TMS reconnus comme maladie professionnelle étaient recensés. On sait que leur déclaration est largement sous-estimée. Et qu’en vingt ans, ces douleurs chroniques ont augmenté de plus de 60 % dans l’ensemble de la population.

Les TMS génèrent de très nombreux arrêts maladie. Ne pas penser ergonomie pour des postes sédentaires est donc un doublé perdant — perdant : la santé de vos collaborateurs et l’activité de votre entreprise en pâtissent.

D’autant que l’employeur a des obligations légales en matière de conditions de travail. Selon le Code du travail, il doit prendre des mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés.

Pas de panique. À ces problèmes existent des solutions aujourd’hui bien connues et faciles à mettre en œuvre. Suivez le guide !

Comment améliorer la position ergonomique au bureau en 5 étapes ?

Matériel, gestes et postures au bureau, exercices, c’est un ensemble de petites transformations que vous pouvez mettre en place en suivant des règles d’ergonomie. Vous constaterez à quel point vos salariés auront gagné en bien-être et, par conséquent, en motivation !

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1 – Garantir un environnement de travail accueillant

Le premier point à ne pas négliger, c’est l’ambiance du bureau. Vous aimez venir travailler dans un lieu hostile ? Non ? Vos collaborateurs non plus !

La température est un élément essentiel à contrôler. Trop chaud, le corps souffre, la concentration s’étiole, au risque de gestes inadéquats, voire dangereux. Trop froid, il stresse et s’offre à la première contracture venue !

On considère que la température idéale pour un bureau est comprise entre 20 et 22 degrés.

L’humidité est pernicieuse, risquant d’aggraver la sensation de froid ou de chaleur malgré une température adéquate. Elle peut engendrer à terme des maladies.

Enfin, la luminosité doit être maîtrisée. Un bureau dans une pièce aveugle est source de stress et de risques de dépression.

Veillez par ailleurs à ce que l’environnement sonore soit maîtrisé : un bruit persistant fatigue nerveusement.

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2- Former aux bonnes postures au bureau

Les postes sédentaires sont à l’origine de l’explosion des troubles musculosquelettiques. Il n’est pas naturel de rester des heures sans bouger, assis.

Voici quelques conseils précieux pour éviter que vos collaborateurs se retrouvent tout tordus et douloureux en quittant leur bureau.

Pour adopter une position ergonomique au bureau, il faut garder autant que possible le haut du corps droit, le bas du dos bien calé sur le dossier du fauteuil ; si besoin, on peut utiliser un coussin ni trop mou ni trop dur.

Les cuisses doivent être horizontales, parallèles au sol. Les genoux forment un angle droit, afin que les pieds touchent le sol (ou prennent appui sur un repose-pieds).

Le clavier de l’ordinateur ou du portable sera disposé de manière à ce que les avant-bras soient posés à l’horizontale, la main dans le prolongement de l’avant-bras, le coude faisant un angle de 90 degrés. Les avant-bras ne doivent pas être tendus pour accéder au clavier, mais rester proches du corps. Il faut aussi veiller à garder les épaules basses et décontractées.

Il n’est pas si facile de suivre ces conseils. Une fois prises de mauvaises habitudes, s’en défaire nécessite volonté et constance. C’est pourquoi il est fortement conseillé de proposer à vos collaborateurs des formations in situ. En quelques heures, ils auront appris l’essentiel et commenceront à se défaire de leur mauvaise posture.

Pour parvenir à conserver une posture ergonomique, la présence de matériels adaptés peut grandement améliorer la vie professionnelle.

Une fois cette position apprise, il faut comprendre qu’elle sera néfaste si elle est maintenue 8-10 heures par jour. Mais comment faire ? Bougez ! Le corps n’est pas fait pour rester dans ces positions, même la plus ergonomique qui soit.

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3- Un matériel ergonomique pour améliorer sa posture

Tous les efforts ne doivent pas uniquement porter sur la personne que le métier retient assis devant un ordinateur. Afin qu’elle puisse adopter une bonne posture ergonomique au bureau, plusieurs éléments sont indispensables.

Un fauteuil de bureau de qualité

Aujourd’hui, la science de l’ergonomie a beaucoup progressé, et l’on trouve à des prix abordables des fauteuils à la fois contenant et modulables.

Adapté aux mouvements du corps, le fauteuil de bureau doit nécessairement :

  • Avoir une assise assez large, souple sans être trop moelleuse ;
  • Être muni d’accoudoirs, si possible adaptables et soutenant à l’horizontale les avant-bras ;
  • Posséder un appui-tête, l’atout maître pour éviter des névralgies cervico-brachiales ;
  • Être monté sur roulettes, afin de faciliter des déplacements brefs et courts d’un bout à l’autre du bureau.

Certaines personnes, qui souffrent souvent du dos, vont préférer des ballons d’assise ou swiss ball, qui interdisent un relâchement des muscles et forcent le corps à « lutter » pour rester à sa place. Ils sont un excellent moyen de conserver une bonne posture tout en travaillant de manière concentrée.

Optionnellement, un repose-pied

Garantir une position du corps parfaite, même avec un bon fauteuil, n’est pas toujours simple.

N’hésitez pas à équiper les collaborateurs qui en feraient la demande d’un repose-pied qui permet de respecter la règle de l’angle droit pour les genoux et les coudes.

Le bureau ? Ergonomique, bien sûr !

La position du bureau est fondamentale. Les bureaux ergonomiques peuvent se régler en fonction de la taille et de la morphologie de son utilisateur.

Ces bureaux sont souvent minimalistes. Mais il existe des blocs tiroirs fonctionnels sur roulettes qui se glissent aisément au-dessous.

Il est de plus en plus conseillé de changer de position régulièrement, lorsqu’on travaille sur un bureau. La mode du bureau « assis-debout » semble ainsi gagner dans certaines entreprises. C’est une bonne solution qui nécessite un bureau très modulable.

Dans la mesure du possible, choisissez des bureaux dotés d’une mémoire de réglage, afin que l’utilisateur n’ait pas à tâtonner à chaque changement de position pour retrouver la hauteur adéquate.

Des accessoires essentiels pour l’ordinateur

Si le travail de vos salariés consiste principalement à interagir avec un ordinateur, soignez aussi ses accessoires.

Il est déconseillé de travailler la journée entière sur un ordinateur portable au bureau. Petit, il exige des gestes spécifiques des mains sur un clavier étriqué et une fixité de la tête au niveau de l’écran. Comme ce dernier ne se désolidarise pas du clavier, cela contraint à avoir un regard plongeant, mettant en péril les cervicales.

L’ordinateur doté d’un écran large indépendant sera préféré. Au pire, vous pouvez toujours doter les personnels utilisant un portable d’un second écran fixe et plus grand.

La configuration idéale est donc celle d’un grand écran, d’un clavier séparé et d’une souris.

L’écran doit être fixé sur un support réglable en hauteur, afin que les yeux aient une vue à l’horizontale et que le cou ne soit pas maintenu dans une position inconfortable.

Il existe des souris et des claviers ergonomiques. Une souris « classique » provoque une cassure du poignet qui induit la flexion des os de l’avant-bras et la compression des nerfs. Plus grosse, autorisant une meilleure prise en main, la souris ergonomique permet d’éviter ces problèmes.

Le travail devant un écran génère quoi qu’il en soit des positions de crispation indésirables. Il est bon de pratiquer plusieurs fois par jour des étirements qui assoupliront les muscles et rendront moins inconfortable la tâche quotidienne.

Handsome business man working at the desk

4- Protéger les yeux : l’ergonomie du travail sur écran

Travailler sur écran, le regard immobile fatigue les yeux : photophobie, yeux secs, aggravation de myopie… Les effets ophtalmiques de l’informatique sont réels.

Il faut positionner l’écran de manière à ne recevoir la lumière naturelle ni de face, auquel cas l’éblouissement demande aux yeux un gros effort d’adaptation, ni par-derrière, au risque de reflets sur l’écran, mais perpendiculaire à la fenêtre.

Aujourd’hui, la plupart des ordinateurs et écrans disposent d’un mode nuit. Celui-ci permet de diminuer la luminosité et les contrastes, avec une lumière plus douce. Profitez-en !

Pensez à éclairer la zone de travail avec une lampe. Les néons sont néfastes, renforçant la dureté des lumières de l’écran. Une ou deux sources de lumière non agressives sont idéales.

Enfin, vos collaborateurs peuvent suivre la règle du 20-20-20 : toutes les 20 minutes, quitter l’écran des yeux pour porter le regard à 20 pieds ou 6 mètres, et ce pendant 20 secondes.

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5- Bouger pour mieux travailler

De même que les yeux ont besoin de se délasser et d’aller voir ailleurs, le corps tout entier requiert du mouvement.

Dans une journée de travail, veillez à ce que vos collaborateurs se ménagent des pauses. Se lever, faire quelques pas toutes les heures est une démarche utile, qu’une montre connectée pourra rappeler en rythmant la journée.

Mais il faut aussi un ou deux moments d’exercice, autour du repas par exemple : sortir, quitter l’environnement professionnel pendant une demi-heure, marcher, changer d’air sont des petits gestes qui protègeront la santé de vos salariés tout en leur permettant de conserver leur motivation au plus haut.